Quand le couple va mal

19-09-2007 à 15:22:09
Quand le couple va mal

Quel est l'intérêt d'un conseiller conjugal, de la médiation familiale ?
Quand il est encore temps, quand la communication passe encore un peu entre les conjoints, quand les mauvais conseillers et les jeteuses d'huile sur le feu n'ont pas encore accompli leur oeuvre de destruction, ...alors des espoirs sont encore permis de parvenir à un accord raisonnable sur les conséquences de la séparation.

Tout doit être tenté pour dialoguer, réfléchir, négocier, avant d'entrer en "guerre totale".

Des époux cultivés, intelligents, conciliants, au sang froid, parviendront sans doute à planifier leur séparation et toutes ses conséquences. Mais qui a toutes ces qualités, l'homme et la femme simultanément ?

Se méfier des amis douteux ou de membres de la famille partisans mais accorder toute l'attention aux conseils de personnes mûres, sereines, avec lesquelles vous avez d'excellents rapports et qui semblent sincèrement désolées que vous et votre conjoint(e) ayez décidé de vous séparer.

Discutez ensemble, avec l'aide de cette ou de ces personnes qui joueront le rôle de modérateur et vous ramèneront sur terre parfois.
Le chemin est long avant d'arriver à un accord intelligent qui préserve l'avenir et il vous faudra avancer lentement mais sûrement vers un accord solide, capable de résister à l'épreuve du temps.

Faites appel à un conseiller conjugal avant d'être éloignés l'un de l'autre. Prenez le nombre de séances nécessaires. Tant que vous progressez, continuez ! Il n'est pas exclu que vous constatiez que votre idée de vous séparer était stupide !

Si les rapports sont très durs entre-vous ou bien la situation déjà très dégradée, tentez une médiation familiale. Vous serez amenés à échanger vos opinions, vos positions, ...mais à vous parler ! sous le contrôle d'un médiateur en principe passif par rapport à vos intérêts et vos torts respectifs et qui a reçu une formation particulière.

Une condition essentielle toutefois : vous ne pouvez y aller seul(e), il faut être deux à vouloir aboutir à quelque chose de positif.

Beaucoup de petits cabinets indépendants et payants en la matière, mais il existe aussi des organismes associatifs ou publics gratuits.
19-09-2007 à 15:22:09
Parents-ados : pas de copinage !

Les parents ont tendance aujourd'hui à jouer aux « parents copains » avec leurs ados, croyant que le passage de leur enfant à l'âge adulte se fera plus en douceur. Ils ont peut-être tort.

Une période où tout peut basculer

Inutile de revenir sur la difficile période de transition que constitue l'adolescence. Sentiments de mal être, d'incompréhension, de distance, de solitude, d'exclusion sont quelques-uns des maux que ressentent les ados. Dès lors, les discordes familiales et les problèmes scolaires peuvent surgir avec en "prime" des comportements beaucoup plus violents, tels que la toxicomanie ou le suicide. Il faut donc savoir faire la différence entre les troubles normaux ou la déprime et les pathologies ou la dépression grave.

Fermeté et écoute

Ecouter les ados et donner des repères. La difficulté réside dans l'ambivalence du comportement que doit adopter le parent. Il doit savoir poser des interdits fermes, édicter des règles tout en étant à l'écoute de son enfant. Pas facile ! Mais vous n'avez pas vraiment le choix : vous n'êtes pas des copains mais des parents. Du fait de l'éclatement de la cellule familiale traditionnelle, les repères ne sont plus les mêmes. Parce que les parents passent moins de temps avec leurs enfants, ils croient pouvoir se rattraper en développant une relation « ami-ami ». Aujourd'hui, « la définition de l'adolescence devient de plus en plus floue. Le passage entre l'enfance et l'adulte est un élément structurant de la société. Or, ce passage tend désormais à s'étendre sur une période de plus en plus longue, l'adolescence commence à 10 ans et dure jusqu'à 30 ans » explique Lionel Rotenberg, interrogé par l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur.

Aide extérieure

Il ne faut donc pas hésiter, lorsque le dialogue se révèle impossible, à avoir recours à une personne extérieure, neutre. L'appel à un spécialiste tel qu'un psychiatre peut être salvateur à condition que la thérapie soit suivie sérieusement et régulièrement. Pas question de donner des médicaments sans soutien psychologique, notamment parce que les antidépresseurs lèvent les inhibitions et peuvent par exemple faciliter le passage à certains actes, dont le suicide. Tout est question de mesure, fermeté et amour. Ne craignez pas en tant que parents de demander de l'aide. Ce n'est pas honteux !
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